Maxime SZCZEPANIAK

Le parrain du territoire Drôme-Ardèche

J’ai commencé à travailler dès l’âge de 14 ans, dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Très tôt, j’ai appris la rigueur, la fatigue physique, le travail bien fait — et surtout, l’envie de construire quelque chose de concret. Mais avec le temps, une autre passion s’imposait en moi : celle de la cuisine.

La crise du Covid a été le déclic. J’ai quitté les chantiers pour reprendre ma vie en main et me reconvertir dans un métier de cœur. J’ai suivi la formation de Thierry Marx, avec une seule idée en tête : aller au bout d’une vision culinaire engagée, ancrée dans le vivant et le territoire.

Je fais mes premiers pas en cuisine dans un restaurant étoilé au Guide MichelinLa Cachette à Valence. Une maison exigeante, formatrice, qui m’ouvre les portes de plusieurs établissements gastronomiques. Là, je me forge une identité, une exigence, une façon d’aborder la cuisine comme un acte de responsabilité.

En 2022, j’ouvre Mandibule, mon propre restaurant à Alixan. Un lieu à mon image : sincère, radical, vivant. Tout y est fait maison, à partir de produits bruts sourcés dans un rayon de moins de 20 km. Je travaille en direct avec les producteurs, dans un respect absolu du vivant, des saisons et de l’éthique. Le végétal y tient une place centrale, les protéines sont choisies avec soin, et tout est pensé pour s’adapter aux régimes de chacun, sans compromis.

Je refuse les raccourcis. Chez Mandibule, on cueille le jour-même, on composte près d’une tonne de biodéchets par an, on travaille à créer notre propre potager, et on défend une cave à 40 % de vins naturels, sans intrants. Chaque plat raconte une histoire : celle d’un produit, d’un territoire, d’une conviction.

De la poussière des chantiers aux cuisines étoilées, mon parcours est atypique. Mais il est entier. Aujourd’hui, je défends une cuisine artisanale, durable et audacieuse — une cuisine qui n’oublie jamais d’où elle vient, ni pour qui elle est faite.

Le mot du chef

Ce menu est un hommage sincère, porté par la fierté et l’émotion, au travail des artisans et producteurs locaux de la Drôme et de l’Ardèche, pour une cuisine ancrée dans la durabilité et le respect du vivant.

Sébastien LAVAUD

Le parrain du territoire Drôme-Ardèche

J’ai commencé à travailler à 15 ans, en parallèle de mes études pour les financer, dans un petit restaurant gastronomique en Drôme Provençale, deux semaines après avoir fait ma rentrée scolaire au lycée hôtelier.
Pendant et après mes études, j’ai eu l’occasion de travailler sur différents types de restauration dans le privé (traditionnel, gastronomique et collectif) dans des petites et grandes structures renommées ou non.
En 2010, attiré par la politique du département de La Drôme sur la restauration collégienne favorisant le Bio et le Local,  j’ai eu l’opportunité de rentrer dans la fonction publique en tant que responsable de cuisine pour ce même département, dans une cité scolaire. Puis, en 2016, j’ai basculé aux lycées en travaillant pour la région Auvergne-Rhône-Alpes avant de travailler depuis 2 ans au lycée Agricole du Valentin à Bourg-lès-Valence.
Depuis toujours, j’ai eu la chance d’avoir eu des employeurs publics me permettant de travailler les produits locaux et être en relation directe avec les producteurs et acteurs régionaux de la restauration collective. J’ai donc pu faire évoluer mon offre auprès des élèves et des convives, ainsi que ma qualité de service public au fil des années proposant, ainsi, des plats faits maisons issus de produits Bio et Locaux tout en ayant le doigt sur le développement durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
En parallèle, je fais partie d’un groupe de formateurs Région, proposant ainsi des formations aux chefs et cuisiniers de la Drôme et de l’Ardèche.
Pour revenir au lycée du Valentin et pour conclure, j’ai trouvé en ce lycée une harmonie entre ma vision des choses sur la restauration et celle de l’établissement sur l’agriculture tout en étant entouré d’élèves avec qui les relations sont très agréables et d’une équipe pédagogique au top.

Le mot du chef

Être parrain du Grand Repas, c’est une évidence pour moi : je suis profondément attaché à la Drome, à ses producteurs, à ses jeunes, et à une cuisine engagée, bio, locale et durable. C’est tout ce que je défends depuis mes débuts.

Les lieux où participer au Grand Repas dans le territoire Drôme-Ardèche

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Leaflet © OpenStreetMap